‘‘ L’architecture pour le bien-être, réparer les villes’’, a été le thème du forum sur l’architecture francophone, couplé à l’assemblée général de la Fédération des architectes francophone tenu des 25 au 27 novembre 2022 à Brazzaville.
2022, comme année de l’architecture pour la santé de l’Union internationale des architectes (Uia) et à l’engagement de l’Union à utiliser une conception fondée sur des données probantes pour promouvoir la santé dans les bâtiments.
L’Oms définit la santé, comme un ‘‘ un état de bien-être physique, mental et social complet et ne consiste pas seulement en une absence d’infirmité ou de maladie.
Conscient de l’impact de l’environnement bâti sur la santé publique notamment la pandémie de covid-19 et d’autres catastrophes dévastatrices, l’Uia s’engage à encourager les architectes et leurs clients à utiliser une conception qui restaure le bien-être de tout projet, et à toute les échelles.
Cet évènement organisé par l’Ordre des architectes du Congo en partenariat avec l’Alliance des architectes francophones du monde (Fafa) et l’Uia, a été une occasion pour ces acteurs de plancher sur leur recueil d’idées qui esquisse la ville de demain et qui pose la question : comment et pourquoi réparer la ville ?
Au cours de ces assises, les professionnels se sont accordés sur la nécessité de repenser l’aménagement des villes et des territoires. (Rénover, réparer, réhabiliter, réinvestir ou transformer plutôt que de détruire et reconstruire).
Quelques-uns des experts qui ont participé à ce forum, ont évoqué : « Les institutions publiques doivent, certes penser les systèmes de transports, de logements, de travails, des services en lien avec le territoire, en collaboration avec la ‘‘société civile’’
Sachons juste que la valorisation du travail de l’architecture permettrait donc à une meilleure préservation de l’environnement
Toutes ces propositions misent sur l’adaptation des disciplines de l’aménagement, de l’urbanisme et de l’architecture.
Notons que le forum des architectes a été patronné par le maire Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, en présence du président de l’Uia, José-Luis Cortes Delgado et d’autres personnalités d’une dizaine de pays notamment l’Algérie et la Tunisie.